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Culture

Palais de Tokyo – le surveillant immobile de salle de musée confondu avec un artiste en performance

Scène cocasse au Palais de Tokyo quand un surveillant de salle immobile a été unanimement confondu avec un artiste en performance. Récit.

Publié le

 mar 


Andy Warhol disait qu’on aurait tous droit à notre quart d’heure de célébrité. C’est désormais chose faite pour Eric, 47 ans. Cet auvergnat sans histoire, surveillant au Palais de Tokyo depuis maintenant 3 ans et demi, commençait une journée comme les autres à surveiller les curieux venus admirer les œuvres d’art contemporain : « Et c’est là qu’une petite touriste asiatique s’est approchée de moi et à commencer à me mitrailler, une deuxième est arrivée et en moins de 30 secondes, une vingtaine de personnes étaient installée autour de moi, smartphone en main » se souvient Eric.

Le surveillant garde un souvenir amusé de ce moment : « J’ai d’abord cru à un guet-apens, alors j’ai doucement soulevé ma veste pour me saisir de ma matraque. Quelle ne fut pas ma surprise quand l’attroupement s’est mis à m’applaudir. J’ai finalement rangé mon arme et me suis avancé pour continuer à surveiller la salle. En me levant j’ai découvert qu’ils étaient alors une cinquantaine à m’admirer ».

De nombreux blogeurs et critiques d’art n’ont pas saisi la supercherie. Ainsi, sur de nombreux sites spécialisés, la non performance d’Eric est qualifiée de « critique époustouflante de l’accélération de la vie économique occidentale » ou encore de « pied de nez splendide au capitalisme sauvage des GAFA ». Désormais, la vie d’Eric ne sera plus jamais la même : « Le point noir dans cette histoire, c’est que pendant qu’on m’entourait, un voleur s’est introduit dans la salle et est reparti ni vu ni connu avec une sculpture hors de prix » confie-t-il. Désormais au chômage, Eric réfléchit sérieusement à se reconvertir dans la performance artistique.

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