Les Editos
« Le combat ne fait que commencer » Par Jean-François Copé, président de l’UMP.
Nouvellement élu à la présidence de l’UMP, Jean-François Copé a tenu à parler à l’ensemble des militants UMP dans une tribune exclusive au Gorafi.
Françaises, Français, mes chers compatriotes, cher François Fillon.
Ce dimanche, vous avez été des millions à vous déplacer, à braver le froid, pour faire valoir vos droits et faire gagner notre programme. Ensemble nous avons su montrer l’image d’un parti uni, fort et les quelques dissensions ont vite été balayées. Avec courage, vous avez fait face aux mensonges des éditorialistes de la bien-pensance post bobo soixante-huitarde immigrée qui nous disaient divisés, battus et humiliés.
Aujourd’hui, avant d’aller plus loin, il faut rassembler. Nous devons panser nos plaies. Nos amis et anciens camarades Fillonnistes ont fait une très belle campagne. Le fait qu’ils soient dans le camp adverse n’y change rien.Tout le monde fait des erreurs. Ne jugeons pas hâtivement. J’ai toujours prêché la tolérance, même quand un courant politique ne correspondait pas forcément à mes idées. Mais je respecte mes adversaires, quelle que soit leur affinité politique. Je demande ainsi la plus grande mansuétude envers tous ceux qui se sont battus au côté de M. François Fillon. Dès aujourd’hui, je vais demander aux présidents des fédérations UMP de toute la France de faire respecter ce mot d’ordre. Si vous devez vous débarrasser de quelqu’un, faites le de la manière la plus digne, et la plus discrète possible.
Avec mes colistiers, nous allons réfléchir à une grande amnistie envers tous ceux qui auront activement milité au côté de François Fillon. Sont néanmoins exclus de cette amnistie, les principaux responsables qui ont mené mon ami François Fillon dans l’erreur ainsi que la totalité du bureau électoral de Nice. De même, j’ai souhaité la distribution d’une liste de suspects dans toutes les fédérations UMP afin d’identifier les personnes qui par volonté ou omission ont tenté de nous séparer.
Dans une volonté d’apaisement, je donne ainsi cinq jours à François Fillon et son équipe pour quitter la France. Ils sont autorisés à demeurer dans l’espace Schengen et à revoir leur famille une fois par an. M. François Fillon et ses équipes doivent comprendre que l’UMP ira de l’avant, très vite, et que dès aujourd’hui, nous ne pouvons pas perdre de temps, face à une gauche qui détruit nos emplois, nos valeurs et notre pays.
Vive la République, Vive la France !
Jean François Copé
Jean-François Copé est le nouveau président de l’UMP.
Illustration wikicommons Marie-Lan Nguyen
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