Société
Il regarde le désert et songe à cette image qui lui rappelle sa vie sexuelle
C’est une belle métaphore de la vie. En tout cas de celle de Christophe Coser, 38 ans. Ce commercial toulousain a décidé de partir faire un trek dans le fameux désert de Gobi en Chine. Une envie de grands espaces et de s’éloigner de l’agitation urbaine quotidienne. Après deux jours de marche intensive dans des contrées désertiques, l’homme se pose et regarde les étendues vides de toute vie qui se dressent devant lui. Une vision qui lui en rappelle une autre. Celle de sa vie sexuelle où l’intensité et l’excitation ont depuis bien longtemps laissé place au néant absolu. Témoignage.
C’est une belle métaphore de la vie. En tout cas de celle de Christophe Coser, 38 ans. Ce commercial toulousain a décidé de partir faire un trek dans le fameux désert de Gobi en Chine. Une envie de grands espaces et de s’éloigner de l’agitation urbaine quotidienne. Après deux jours de marche intensive dans des contrées désertiques, l’homme se pose et regarde les étendues vides de toute vie qui se dressent devant lui. Une vision qui lui en rappelle une autre. Celle de sa vie sexuelle où l’intensité et l’excitation ont depuis bien longtemps laissé place au néant absolu. Témoignage.
La symbiose entre l’intérieur et extérieur
C’est donc dans cette région à cheval entre le nord de la Chine et le sud de la Mongolie que Christophe a vécu cette expérience unique. Joint par téléphone satellitaire il nous décrit son ressenti : « Ce que je vois à l’extérieur reflète parfaitement ce qui se passe à l’intérieur. C’est-à-dire rien…Cette osmose parfaite entre ce désert terrestre et mon propre désert sexuel me fait me sentir bien, comme en harmonie avec la nature. »
Pour ce commercial, c’est un moment de paix intérieure que la vie lui propose au cœur du désert de Gobi : « Quand je suis en France, à Toulouse, l’effusion générale et l’agitation contrastent énormément avec mon absence totale de vie sexuelle et sentimentale. Ça me rappelle que je suis seul et c’est parfois dur à vivre. Mais là c’est différent. Étonnamment, je me sens moins seul dans ce désert qu’à Toulouse alors que je le suis bien davantage concrètement. »
Mais cet apaisement existentiel n’était pas gagné dès le départ comme le souligne Christophe : « Le désert sexuel que je vis depuis bientôt sept ans est bien plus vaste que celui dans lequel je me trouve géographiquement aujourd’hui. Dans le désert de Gobi il y a au moins des renards ou des oiseaux migrateurs qui passent furtivement de temps en temps. Alors que dans ma vie sexuelle, rien. Pas un renard, pas un oiseau. Mais une fois ce décalage mineur dépassé, la véritable paix peut advenir et alors je me sens bien. »
Apprivoiser le retour à la civilisation
Christophe Coser a prévu de retourner en France d’ici 3-4 jours. Un retour qui l’angoisse et auquel il tente de se préparer psychologiquement : « Ça va être dur de revenir à une vie sexuelle dénuée de toute activité sans avoir le cadre extérieur qui va avec. Alors je me dis que je vais faire tout mon possible pour conserver en moi cette vision du désert de Gobi que j’ai encore sous les yeux. Et après mon retour en France, quand je me sentirai mal et trop seul, alors j’essaierai de fermer les yeux et de m’imaginer dans cet espace parfaitement désertique. »
La Rédaction
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