Medias
Al-Qaïda et l’État Islamique règlent leurs comptes sur le plateau d’On n’est pas couché
Venus s’expliquer au sujet de leurs programmes terroristes respectifs, les leaders des deux mouvements islamistes du moment se sont livrés à une passe d’armes explosive sur le plateau de Laurent Ruquier.
La joute oratoire a bien failli tourner au pugilat samedi soir sur le plateau du talk-show phare de France 2.
D’un côté, Abou Bakr al-Baghdadi, « calife » autoproclamé de l’État Islamique et challenger venu bousculer les codes du cercle très feutré du terrorisme islamiste international. De l’autre, Ayman al-Zawahiri, émir d’Al-Qaïda, organisation historique et véritable référence en la matière.
« Au début ça a commencé par un débat plutôt calme sur « le salafisme djihadiste est-il plus efficace que le sunnisme fondamentaliste » », rapporte l’un des chroniqueurs.
Mais l’échange est jugé trop technique par la production. Laurent Ruquier décide alors de pimenter les choses en leur demandant qui est le plus méchant des deux.
« C’est là que ça a dégénéré ».
« Vous n’avez pas le monopole de l’obscurantisme, M. Baghdadi »
Dans un premier temps, al-Zawahiri ne souhaite même pas répondre à la question, déclarant seulement que la « réputation d’Al-Qaïda en matière de méchanceté n’est plus à faire ». Al-Baghdadi, visiblement irrité, rétorque par un cinglant « vous n’avez pas le monopole de l’obscurantisme, M. al-Zawahiri », qui achève d’électriser le plateau.
Interrogés ensuite sur la concurrence de leurs organisations, le chef de l’EI se lance dans une longue anaphore « moi, émir d’Al-Qaïda », déclinée à quinze reprises.
Ayman al-Zawahiri sort alors de ses gonds. « Vous cherchez bel et bien à être calife à la place du calife, c’est révoltant ! », s’exclame-t-il avant de quitter le plateau en trombe, considérant qu’il « n’a pas de leçons à recevoir de quelqu’un dont la tête n’est mise à prix que pour 10 millions de dollars ».
Laurent Ruquier visiblement dépassé, n’aura pas osé calmer le jeu par l’une de ses plaisanteries habituelles. « Avec eux on ne sait jamais, ils ne sont quand même pas réputés pour leur humour ou leur second degré. Sans compter qu’ils étaient venus lourdement armés ». Et de poursuivre : « c’était une prise de risque. C’est vrai qu’on a du mal à faire de la polémique depuis le départ de Zemmour et Naulleau ».
Au lendemain de cette empoignade, France Télévisions n’a pas précisé si le débat Hezbollah/Hamas de samedi prochain était maintenu.
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