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Des traces d’amour détectées dans les restes de la Saint Valentin?

Paris – C’est un phénomène qui se produit chaque année à la même époque : des couples se retrouvent, se donnent rendez-vous, mangent ensemble et font de nombreuses choses ensemble. Ces évènements semblent se concentrer sur un très court laps de temps de 24h entre le 13 et le 15 février, en soirée, et ce chaque année. Pourquoi les couples décident-ils de sortir dans la rue ce jour-là en particulier ?

Publié le

 mar 


Paris – C’est un phénomène qui se produit chaque année à la même époque :  des couples se retrouvent, se donnent rendez-vous, mangent ensemble et font de nombreuses choses ensemble. Ces évènements semblent se concentrer sur un très court laps de temps de 24h entre le 13 et le 15 février, en soirée, et ce chaque année. Pourquoi les couples décident-ils de sortir dans la rue ce jour-là en particulier ?

Des traces, mais pas d’évidence

André Brussard a 41 ans dont vingt années passées dans la restauration. Il est un des premiers à avoir constaté le phénomène dans son restaurant. « J’avais entendu des rumeurs mais jamais constaté par moi-même. Cela a débuté dès l’année d’ouverture du restaurant ». Le principe est invariablement le même : dans les jours précédant le 14 février, il reçoit plusieurs coups de fils pour réserver une table. « Tous des couples, comme par hasard ». Le jour venu, ces mêmes couples honorent quasiment tous leur réservation et agissent selon un schéma directeur similaire bien qu’il ne soit aucunement prouvé qu’ils se connaissent : ils mangent, boivent, puis repartent, comme si de rien n’était, chacun de leur côté : aucun couple n’est rentré avec un autre couple, sauf exceptions  mais dans l’ensemble, il ne s’agit pas d’un « flash mob » ou un évènement lié à des réseaux sociaux.

«Je pense qu’il y a quelque chose entre ces gens. Des sentiments, du moins quelque chose qui semble les unir. Je n’ai pas pu saisir leurs conversations de manière précise, mais cela semblait assez intime par moment » Mais André est aussi inquiet pour le reste de sa clientèle ce soir-là. « J’ai surtout peur que ça gène ma clientèle. Certains sont célibataires, ils viennent manger en toute  tranquillité, ne dérangent personne. Et ils se retrouvent ce soir-là, à devoir manger avec des gens qui sont visiblement amoureux, et ça peut gêner. Quand vous mangez, vous n’avez pas forcément envie d’avoir un couple qui batifole à côté ».

Un phénomène qui touche aussi les couples de même sexe qui, eux aussi ce soir-là, décident de s’afficher publiquement dans la rue. « J’ai dans mon restaurant tous types de couples, mais chaque année  à cette date c’est pareil, les couples hétéros et les couples de même sexe occupent toutes les tables, ça suffit ».  Autre signe, hier soir, de nombreux fleuristes affichaient un taux de vente supérieur à la normale, preuve pour certains que la Saint-Valentin est donc bien motivée par des pulsions caractérisées par une volonté d’offrir et de donner, liée à un sentiment d’attachement.

La Rédaction

Illustration :  berekin / iStock

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