Une immense rave-party réunit plus de quarante chèvres en Lozère

« On ne s’entend plus ! », « Mais que fait la police ? » : depuis deux jours les cinq habitants d’une petite commune située dans le canton de Peyre en Aubrac, en Lozère, vivent un véritable enfer, confrontés à de la musique en continu balancée à pleins tubes par deux enceintes de deux fois soixante watts. Le responsable de cette cacophonie ? Didier, un éleveur de 53 ans qui a décidé de « vivre à fond malgré la pandémie » en s’octroyant quelques jours de vacances pour faire la fête. Boules à facettes dans la grange, bottes de paille en guise de podiums, clôtures en acier transformées en barres de Pole Dance, rien n’a été laissé au hasard pour assurer, selon l’organisateur, « une ambiance du tonnerre ». Seule petite déception : l’absence d’êtres humains, largement compensée toutefois par la présence nombreuse de chèvres totalement délurées et la distribution gratuite de verres de Crazy Goat.

Faire la fête : un crime ?

Beaucoup d’entre elles sont d’ailleurs des fêtardes connues dans la région puisqu’elles avaient déjà participé à la surboum de Gatuzières, dans le canton de Florac, en 2018. Si Didier est conscient d’enfreindre les règles sanitaires et de ne pas respecter le couvre-feu, il implore l’indulgence : « Le contexte est très difficile, il faut pouvoir se détendre, il n’y a pas de mal à se rapprocher un peu pendant la nuit ». Il promet d’ailleurs que tout sera terminé samedi soir aux alentours de deux heures du matin, juste après l’élection de « Miss mamelles mouillées ».

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