Roissy – Frédéric Beigbeder contraint de faire passer son égo en soute

Il est 8h45 lorsque Frédéric Beigbeder arrive à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Équipé de deux sacs à dos ainsi que d’une valise grande taille, il se présente rapidement au guichet d’Air France pour enregistrer ses bagages. Seulement voilà, tout dégénère lorsque Paul, un agent de sécurité, l’empêche d’emporter son égo dans l’avion.  “On ne peut pas prendre en cabine des bagages supérieurs à 15 kilos” explique-t-il. “À la pesée, son égo atteignait déjà 92 kilos. Quand il nous a dit “Vous savez qui je suis ?”, il est même monté à 95, puis à 110 quand il a ajouté “Je connais personnellement Gaspard Proust”. C’est énorme.”

Une décision difficile à entendre pour Frédéric qui, d’après les quelques personnes présentes sur place, se serait aussitôt emporté en vociférant des insultes contre cette société “castratrice” qui “pénalise les mâles blancs hétérosexuels viandards et sans complexes”.

Selon un autre témoin, il aurait également fracassé sa valise sur le sol sous le coup de la colère et commencé à se fabriquer une armure avec des livres de Gabriel Matzneff.

3 agents de sécurité auraient finalement fini par intervenir lorsqu’il se serait mis à étrangler l’un des employés d’Air France en sniffant violemment sa cravate. “La succion était démentielle. J’ai cru y laisser ma peau.” raconte ce dernier, encore sous le choc, une marque de strangulation violacée sur le cou.

Une situation particulièrement tendue qui n’a heureusement pas fait de victimes. Après avoir transporté l’égo de Frédéric Beigbeder en soute à l’aide de 6 transpalettes, le vol N°AF436 à destination de Bogota a pu partir sans encombre. Une anecdote qui n’est pas sans rappeler Novembre 2022 où les douaniers avaient dû retarder un vol Paris-Bruxelles après avoir trouvé 5 grammes de talent soigneusement dissimulés dans Vianney. 

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