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Après un énième incident de dessert, le gouvernement veut aussi interdire l’appellation trompeuse “fruits de mer”

Suite à plusieurs plaintes, et sous la pression du lobby agroalimentaire, le gouvernement a décidé d’interdire aussi les termes “fruits de mer” après “steak végétal” et “lardons végétaux”.

Publié le

 mar 


C’est après avoir tenté d’allumer son cigare avec des allumettes de porc que le ministre de l’Agriculture a décidé de prendre cette décision radicale. “Si je me suis trompé, je pense que beaucoup de Français doivent se tromper tous les jours” a-t-il déclaré. “Le gouvernement s’engage à clarifier tous les termes trompeurs de la langue française, surtout dans le domaine agroalimentaire, puisque ‘manger’ a été déclaré comme l’activité principale de la population” a-t-il répété, citant par exemple le danger du lait démaquillant qui pourrait être pris pour du vrai lait et être ainsi bu, et plus récemment, les incidents de dessert à répétition impliquants des fruits de mer dans des pâtisseries ou au milieu d’une salade de fruits. 

Dans le cadre des viande végétales, la marque La Vie témoigne de sa compassion envers les français qui se trompent “C’est vrai que ça doit être traumatisant pour un consommateur qui pensait acheter de la viande, de se retrouver avec une tranche de jambon végétal qui pollue moins et ne fait pas de mal à une mouche”, notant en outre, que le projet de décret qui s’apprête à être publié, ne concernerait que les produits français et non importés. “Peut-être que le QI est plus haut ailleurs en Europe que chez nous et que les gens sont capables de faire la différence entre un jambon et un jambon végétal” a commenté sobrement le porte-parole de la société La Vie

Le lobby agroalimentaire maintient de son côté ses accusations de fraudes. “Les Français doivent savoir que les fruits de mer ne sont pas réellement des fruits, au même titre qu’un jambon végétal n’est pas du jambon !” a répété son porte-parole lors d’un point de presse improvisé. 

Le gouvernement a annoncé que ce projet de décret, interdisant toute mauvaise utilisation de la langue, allait être sa priorité numéro un, devant le chômage, l’exclusion et les salaires. Il menace de poursuites si les Français continuent d’utiliser des termes faux comme “jambon” végétal, sur le principe de l’amende de 135 euros adressée à ceux qui continuent de dire “le Covid” au lieu de “la Covid”. 

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