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Au delà du Périphérique

Exclu des mairies, un drapeau palestinien trouve refuge auprès d’un drapeau breton dans un festival

L’interdiction de hisser un drapeau Palestinien sur sa mairie a contraint Pastèque, drapeau palestinien exilé en France, à trouvé refuge chez un drapeau Breton qui officie au festival des Vieilles Charrues. Reportage

Publié le

 mar 


« Je devais être hissé sur la mairie de Saint-Germain-le-Fouilloux, mais c’est interdit, bombarder des civils aussi… mas ça scandalise moins les plateaux de Cnews » soupire Pastèque, un drapeau palestinien de 44 ans. « C’est dommage, ça aurait été un beau symbole, car j’habite en Mayenne depuis six mois désormais. J’ai fui Gaza à cause de la guerre, malheureusement ma femme et mes trois petits drapeaux n’ont pas survécu au voyage. Heureusement, un ami drapeau, festivalier des Vieilles charrues, m’a tendu la main ».

C’est en effet cet été que Gwen Ha Du, le célèbre drapeau breton, accueillera Pastèque au festival des Vieilles Charrues et lui permettra de se hisser fièrement dans la foule pendant les concerts : « Je dormirai sur le camping, étant réfugié, les nuits en tente 2 secondes Quechua, ça me connait ! » plaisante Pastèque. « Ça fait plaisir de trouver refuge auprès de gens bienveillants. Regardez, j’ai du vert du noir et du blanc, mais certains ne voient en moi qu’un vulgaire red flag »

Quand on lui demande si cette mise en lumière risque de faire de l’ombre à la star des festivals, Gwen Ha Du, Pastèque rétorque. « Aucune chance, en plus, architecturalement, Brest, c’est Gaza sans le soleil » lance, amusé, notre courageux drapeau, qui espère secrètement vivre cet été un flirt avec un étendard LGBT. Modeste, Pastèque conclue : « Je crois surtout que le seul drapeau qu’on devrait hisser en ce moment, c’est le drapeau blanc ». 

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