Culture
“Je ne m’interdis aucun sujet” par l’humoriste qui fait des blagues sur la raclette
Anatole Gontrand, stand-upper depuis 2017, a bien voulu revenir pour nous sur sa conception de l’humour et les limites de cet art.
C’est 30 minutes avant de monter sur scène pour jouer son spectacle “Anatole Gontrand n’en rate pas une” que celui qui se fait appeler dans le milieu “le petit prince de l’irrévérence” nous accueille dans les loges du théâtre Le République. Un spectacle “mordant” et “haut en couleur” dans lequel il aborde sans concession des thématiques cinglantes et nécessaires comme “la raclette”, “les groupes Whatsapp”, “les relations hommes-femmes” ou encore son sketch culte déjà aperçu au festival de Montreux “Quand t’aimes trop le café”. “L’humoriste c’est un peu le bouffon du roi, il est là pour dire des vérités qui dérangent et s’il ne le fait pas, qui va le faire ?” explique-t-il en terminant de rédiger sa chronique pour France Inter.
Un combat courageux qui lui a déjà valu quelques déconvenues. “Je sortais de mon dernier spectacle sur les nouvelles technologies, “Anatole Gontrand en haute définition”, et alors que je prenais des photos avec des fans, un homme est arrivé dans mon dos et m’a foutu un taquet dans la nuque.” raconte-t-il d’un air grave. “Je comprends qu’on puisse ne pas aimer ce que je dis sur la marque à la pomme mais c’est mon devoir en tant qu’humoriste d’égratigner les puissants et jamais rien ni personne ne m’empêchera de la faire” ajoute-t-il, en réajustant sa coque Rhinoshield sur son iPhone 16 pro.
Quand on lui demande où il puise son inspiration, Anatole sourit et regarde le plafond. “Tu sais, moi ce qui m’anime artistiquement, c’est la colère face aux injustices, tout ce qui fait que le monde ne marche pas droit. Et ce qui est bien quand c’est la colère qui te booste créativement, c’est que l’inspiration peut surgir n’importe où” explique-t-il, avant de se précipiter sur son carnet pour y noter “Idée de sketch : les différentes cuissons des pâtes”.
Après nous avoir checké et appelé “frèrot”, Anatole quitte les loges pour se produire devant plus de 460 personnes. Un spectacle “au vitriol” dont les spectateurs ressortent absolument conquis à l’image de Walid, 23 ans. “C’était drôle, frais, léger. Et puis, il décrit tellement bien ce qu’on vit que ça nous permet de passer une heure sans penser une seule fois à ce qui ne va pas dans le monde.”
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