Société
L’assassin du petit Grégory condamne à son tour la bourde du Festival de Montreux
Lépanges-sur-Vologne – Alors que la polémique sur l’utilisation d’une photo du petit Grégory par le festival de Montreux dans une publication gonfle, une nouvelle voix s’est ajoutée au concert de condamnations. Cette fois, c’est l’assassin de l’enfant qui parle selon lui d’un geste particulièrement regrettable et annonce son intention de se porter partie civile aux côtés des parents.
Lépanges-sur-Vologne – Alors que la polémique sur l’utilisation d’une photo du petit Grégory par le Festival de Montreux dans une publication gonfle, une nouvelle voix s’est ajoutée au concert de condamnations. Cette fois, c’est l’assassin de l’enfant qui parle selon lui d’un geste particulièrement regrettable et annonce son intention de se porter partie civile aux côtés des parents.
L’image de la photo du petit Grégory réutilisée dans une revue éditée par le Festival de Montreux n’amuse plus personne. Outre les parents qui souhaitent désormais attaquer en justice les responsables du festival, c’est maintenant l’assassin lui-même qui condamne à son tour ce qu’il dit être « un très mauvais coup pour des parents meurtris ». Lors d’une conférence de presse, celui qui se fait appeler depuis plus de 30 ans « le corbeau » et qui déjoue la traque des policiers a brisé un silence vieux de plus de trente ans pour regretter que le Festival de Montreux ait pu faire preuve d’autant de légèreté dans le traitement de l’affaire.
« On a un peu l’impression qu’ils n’ont pas pris la mesure de ce qu’ils ont fait » a expliqué le corbeau aux journalistes. « C’est un peu facile de ne pas assumer et de mettre la faute sur un stagiaire ». Plus loin, celui qui jeta l’enfant mains et poings liés dans la Vologne fait part de sa vive colère. « Je pense que la justice à son mot à dire là dessus. C’est très dur pour les parents ». L’assassin, qui refuse toujours de s’identifier, a aussi annoncé son intention de se porter partie civile aux côtés des parents dans cette affaire, si une action en justice était entreprise.
« On ne peut pas laisser faire un tel acte, c’est de l’inconscience. Je suis prêt à apporter mon témoignage et mon soutien dans cette affaire » a-t-il dit avant de brutalement mettre fin à la conférence de presse après l’irruption de plusieurs dizaines de policiers dans la salle.
La Rédaction
Photo: capture d’écran Twitter / @koramarok
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