Monde Libre
Le capitaine du Concordia prend la défense du conducteur du train espagnol
Rome – Dans une tribune publiée dans La Repubblica, Francesco Schettino, le capitaine du navire naufragé Concordia prend la défense de son homologue espagnol, mis en cause dans le grave déraillement qui a coûté la vie à plus de 78 personnes.
Rome – Dans une tribune publiée dans La Repubblica, Francesco Schettino, le capitaine du navire naufragé Costa Concordia prend la défense de son homologue espagnol, mis en cause dans le grave déraillement qui a coûté la vie à plus de 80 personnes.
Alors qu’il est actuellement jugé pour le naufrage du Costa Concordia, Francesco Schettino a tenu à défendre l’honneur du conducteur du train, un honneur qu’il estime bafoué. « Écoutez, des erreurs, ça arrive à tout le monde. Il le dit lui-même, lorsqu’il est en liaison radio, juste après l’accident, “je suis humain, j’ai déraillé, ça arrive. Point” ». Plus loin, le capitaine, jugé pour sa responsabilité dans la mort de 32 personnes estime que les médias ont une fois de plus joué le rôle d’un procureur à charge, faisant questions et réponses. « On n’a pas tous les éléments. Il roulait vite ? Et alors ? Il suffit d’une erreur. Ça ne vous est jamais arrivé de vous tromper de pédale en conduisant ? » a-t-il déclaré.« Moi-même, des fois, j’avais du mal avec babord et tribord, et je suis sûr que je ne suis pas le seul dans ce cas!»
Les journalistes espagnols ont pour leur part estimé que le train arrivait à plus de 180 km/h dans un tronçon limité à 80km/h, le tout à moins de 3km de la gare, une distance qu’il aurait parcourue en moins de 4 minutes à cette vitesse. Là aussi, le capitaine du Concordia estime qu’il ne faut pas juger hâtivement. « Il a voulu essayer un truc, impressionner les gens. C’est normal, il faut que les gens en aient pour leur argent. Y a-t-il de quoi l’accabler ? Regardez, moi j’assume parfaitement mon erreur » dit-il avant de conclure sa tribune « Ça me rappelle quand j’ai essayé de placer mon bateau près de la côte, et franchement il n’y aurait pas eu ces rochers, c’était parfait. C’est la faute aux rochers. Ça passait, c’était beau ».
La Rédaction
Photo : Rvongher/Wikicommon
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