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Société

Un tiers du temps passé au travail dépensé à débattre de l’orthographe d’autant pour moi/au temps pour moi

L’étude sur la répartition du temps de travail a été menée par COE Rexecode, un institut proche du patronat, en partenariat avec des statisticiens de l’INSEE. Dans le rapport de cette enquête, nous apprenons donc qu’une partie considérable des heures passées au bureau serait en fait consacrée à des débats stériles et stupides sur cette question précise de la langue française.

Publié le

 mar 


L’étude sur la répartition du temps de travail a été menée par COE Rexecode, un institut proche du patronat, en partenariat avec des statisticiens de l’INSEE. Dans le rapport de cette enquête, nous apprenons donc qu’une partie considérable des heures passées au bureau serait en fait consacrée à des débats stériles et stupides sur cette question précise de la langue française.

Dès le matin jusque tard le soir

Alexandre Joufflet, chargé d’étude chez COE Rexecode, a piloté cette étude, et en exclusivité pour Le Gorafi.fr, il livre ses premières analyses : « Sur une moyenne de 8 heures de présence dans les locaux de leur entreprise, les Français perdent entre 2 heures et demie et trois heures à se chamailler pour savoir qui a raison sur l’orthographe de l’expression autant pour moi/au temps pour moi. » Et le spécialiste de l’institut économique de préciser : « Les premières conversations sur le sujet peuvent survenir dès les premières minutes au travail et prendre fin à des horaires très tardifs. »

Car c’est l’autre surprise de cette étude. On apprend notamment que les travailleurs français sont bien plus présents sur leur lieu de travail que leurs homologues européens. « En moyenne, les salariés français ont même tendance à faire des heures supplémentaires. Ils aiment rester tard au boulot mais essentiellement pour essayer de se convaincre mutuellement de l’écriture de cette expression visiblement polémique. » décrypte pour nous Alexandre Joufflet de COE Rexecode.

Autre information, cette perte de temps stupide à débattre dans le vide s’effectue en priorité dans l’espace de travail (56%) puis ensuite à la machine à café (27%) et enfin à la cantine ou dans la zone réservée au déjeuner (17%). Ce sont donc aussi les périodes de repos qui pâtissent de cette tendance, empêchant les employés de retrouver des forces pour retourner à la tâche après de longues minutes de dispute éprouvante sur la langue française.

Moins de la moitié du temps consacrée au travail même

Enfin, cette même enquête nous apprend qu’en plus de ces précieuses heures perdues sur la question « autant pour moi/au temps pour moi », la majorité des Français dépenseraient un autre quart de leur durée de présence au travail à rechercher sur Internet l’orthographe de « Méditerranée », réduisant à 45% environ la durée réellement passée à remplir leur mission au sein de leur entreprise.

La Rédaction

Photo:iStock/gmast3r 

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